Réussir ses campagnes de crowdfunding

1- Choisir le type de financement participatif (Crowd-Funding) adapté à votre projet

Le crowdfunding signifie de manière littérale le “financement par la foule”, qu’on désigne souvent comme le financement participatif.

Fin 2018, la France compte 194 plateformes immatriculées auprès des régulateurs C’est beaucoup plus que dans d’autres pays européens. Parmi ces acteurs, il y a des stratégies très différentes, de niche, d’implantations territoriales…

La collecte du financement participatif 2018 s’élève à 402 millions €. Ce sont d’ailleurs les TPE/PME/ETI et les start-up qui profitent le plus du financement participatif, sachant que 80% des montants collectés en 2018, c’est-à-dire 324 millions d’euros, leur étaient destinés. Un coup de pouce supplémentaire, même si cela reste une goutte d’eau, pour financer les entreprises.

On distingue 3 modes de financement participatif :

  • Le don (Crowd-Giving) est le mode de financement participatif le plus célèbre. Le donateur soutient le créateur dans son projet en lui versant, par l’intermédiaire de la plateforme, une somme d’argent généralement faible, et n’attend pas de retours financiers (Cependant, des contreparties sous forme de goodies peuvent être proposées par le porteur du projet). En 2018, les plateformes de dons ont collecté 82 millions €.
  • Le prêt (Crowd-Lending) réservés aux porteurs de projets professionnels (essentiellement des petites entreprises ou des indépendants) peuvent prétendre à des prêts crowdfunding avec intérêts. Les particuliers, les associations sans but lucratif et les fondations reconnues d’utilité publique ne peuvent être financées que par du prêt sans intérêt. En 2018, les plateformes de prêt ont collecté 273 millions €.
  • L’investissement (Crowd-Investing) est le mode de financement participatif qui permet d’entrer au capital d’une entreprise : start-up ou PME lèvent des fonds au travers d’une plate-forme et, en contrepartie, les investisseurs deviennent actionnaires de l’entreprise. La plateforme fait passer un test d’adéquation à l’investisseur pour mesurer son niveau de connaissance en matière de risques, sa situation financière et ses objectifs de financement. En 2018, les plateformes « Equity » ont collecté 47 millions € même si les fonds collectés sont en baisse pour la deuxième année consécutive.

2- Vérifier la légalité des plateformes

Bien évidemment, le crowdfunding comporte des risques et passer par une plateforme certifiée vous assure à vous comme à vos futurs contributeurs d’éviter les mauvaises surprises…

Depuis 2016, la loi Macron a précisé le cadre légal permettant aux plateformes d’opérer. Celles-ci doivent faire l’objet d’un agrément visé par l’AMF (Conseiller en investissement participatif CIP) ou de l’ACPR (Intermédiaire en investissement participatif IFP). À ce titre il est important de vérifier que les plateformes ont un agrément en règle auprès de l’ORIAS.

Un label pour le financement participatif

Le label « Plate-forme de financement participatif régulée par les autorités françaises » signale les plate-formes en conformité avec la réglementation française.

3- Comparer les fonctionnalités des plateformes

Les bonnes questions à se poser :

  • Quel est le montant minimum atteignable ?
  • Quel est le montant maximum par contributeur ?
  • Comment les contributeurs sont vérifiés / validés ?
  • La plateforme est-elle partenaire de sites marchands après une campagne ?
  • Quelles sont les modalités de collectes (tout ou rien ou garder tout…)
  • Quelles sont les spécificité de création d’une campagne : apparence, liens externes, réseaux sociaux, ajout images… ?
  • Quels sont les frais prélevés par la plateforme ?

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